HISTOIRE AU FIL DE L'EAU
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S

SABBAT.

Dans la religion juive, nom donné au septième jour de la semaine, jour de repos consacré au culte de Dieu. Le Sabbat débute le vendredi soir et se termine le samedi soir (au coucher du soleil).

SACERDOCE.

1►Fonction du prêtre.

2►Fonction qui présente un caractère particulièrement respectable en raison du dévouement à l'égard d'autrui qu'elle exige.

SACERDOTAL.

Qui est propre au sacerdoce, au prêtre, aux fonctions qu'il exerce.

SAINTE SOPHIE (Église).                                        (Voir)

Ancienne basilique de Constantinople construite de 532 à 537 sous le règne de l'empereur Justinien 1er par Anthémios de Tralles et Isidore de Milet. Ce monument dédié à la sagesse (sophia) divine (c'est à dire au Christ) est le plus imposant de l'art Byzantin. L'église Sainte-Sophie fu transformée par les Turcs en 1453 et flanquée de minarets. Elle est devenue un Musée depuis 1934.

SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE.

Ville du nord-ouest de l'Espagne, l'un des lieux de pèlerinage les plus célèbres d'Europe à partir du Xè siècle et qui se developpa après la Reconquista. Sa basilique fut construite sur le lieu où une étoile aurait indiqué l'emplacement des reliques de l'apôtre saint Jacques le Majeur, martyrisé à Jérusalem peu après la crucifixion de Jésus-Christ. Au Moyen-Âge, de nombreux chemins de saint Jacques parcouraient la France jusqu'à l'Espagne. L'un des plus fréquentés partait de la tour Saint-Jacques à Paris et rejoignait les Pyrénées par les sanctuaires de Vézelay et de Sainte-Foy de Conques. 

SAINT JULIEN de Brioude.

Saint Julien de Brioude (IIIe siècle) est un martyr de l’Église catholique romaine. Soldat romain converti au christianisme, il aurait subi le martyre en 304. La basilique Saint-Julien de Brioude est réputée construite sur sa tombe.

SAINT PIERRE.

Mort en 64 ap. J.-C.

Principal apôtre de Jésus-Christ dans les Évangiles. Premier évêque de Rome, il est considéré par les chrétiens comme le fondateur de la papauté. Pêcheur sur le lac de Tibériade en Palestine, Jésus changea son nom Simon en celui de Pierre (« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église »). Devenu l'un des plus proches de Jésus, il dirigea après sa mort le groupe des apôtres. Selon la tradition, il vint à Rome où il fut premier évêque (le premier pape) et fut martyrisé en 64 sous l'empereur Néron. Il serait enseveli sur le mont Vatican, lieu où s'élève aujourd'hui la basilique qui porte le même nom. 

SALAMINE. (Bataille de)                       (Au fil de l'eau)

480 avant Jésus-Christ

Célèbre bataille navale de la Seconde Guerre Médique qui vit la victoire des Grecs contre les Perses en -480 à Salamine, île de Grèce séparée de la côte attique par un détroit étroit.

SALOMON. 

Né v. 970, Mort v. 931.

Salomon, fils de David, est un roi d'Israël selon la Bible hébraïque de 970 à 931 av. J.-C. Son règne marqua une période de paix et d'apogée du royaume d'Israël. Sa sagesse et sa justice firent de lui le roi le plus sage et juste de l'Ancien Testament. Il fait construire le premier Temple de Jérusalem, dit Temple de Salomon. Il maintint la défense du pays en entretenant une armée d'environ 12 000 cavaliers et de 100 chars de guerre. Salomon fut l'un des rois les plus riches de son temps. 

SAMIEN.

De l'île de Samos.

SAMOS.

Samos est une île grecque de la mer Égée, proche de l'Asie Mineure et située à 70 kilomètres au Sud-ouest de Smyrne, aujourd'hui Izmir en Turquie. Elle forme un dème (municipalité) et un district régional de la périphérie d'Égée-Septentrionale. Son chef-lieu est la ville de Vathy ; les deux autres villes sont Chora et Pythagorion (Tigani). Elle compte 30 800 habitants (2001 ; Samiens ou Samiotes) pour 476 km2.

L'île est célèbre pour ses poteries rouges, réputées dans l'Antiquité ; son artisanat d'art avec ses bronzes et ses bijoux, son bois de construction, son tabac, son vin (cépage malvoisie), ses fruits, ses roses et son huile d'olive.

Dans l'Iliade, Samos est appelée Samé ; l'ile qu'Homère appelle Samos est Samothrace. Patrie du fabuliste Ésope, du philosophe Pythagore, du mathématicien Aristarque de Samos et de l'architecte Rhoèce de Samos

SAMSON. (XIIè siècle av. J.-C.)

Juge hébreu, il était doué selon la bible d'une force prodigieuse. Ame de la résistance contre les Philistins, il fut trahi par sa maîtresse Dalila. Elle coupa sa longue chevelure, ce qui lui fit perdre toute sa force et le livra aux Philistins. Samson se repantit de sa faute et avec l'aide de Dieu réussit un dernier exploit. Lors d'une fête célébrée en l'honneur d'un dieu païen, il aurait ébranlé les colonnes du temple et serait mort enseveli sous les décombres avec une foule de Philistins.

SARRASINS.

Nom donné par les chrétiens du Moyen Age à tous les musulmans (Islam).

SARRASINS.

Nom donné par les chrétiens du Moyen Age à tous les musulmans (Islam).

SATIRE.

Une satire est une œuvre dont l'objectif est une critique moqueuse de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l'intention de provoquer ou prévenir un changement. 

SATRAPE.

Nom donné aux gouverneurs de provinces dans l'Empire perse divisé, depuis Darius 1er, en 20 satrapies. Comme ces gouverneurs possédaient des pouvoirs très étendus (dans l'administration, la justice et l'armée), ils étaient surveillés par des inspecteurs royaux qu'on appelait les «yeux et les oreilles du roi». Les satrapes étant chargés de lever le tribut, ils réussirent à amasser d'immenses fortunes. Dès le Vè siècle av. J.-C., ils se montrèrent très indépendants et se firent même la guerre entre eux. Dans l'Empire d'Alexandre III le Grand et sous la monarchie des Séleucides, les satrapes existèrent toujours mais on leur enleva leurs pouvoirs militaires.  

SATRAPIE.

Division administrative de l'Empire perse, gouvernée par un satrape.

SAXONS.

Peuple germanique établi à la fin du IIIè siècle dans toute la Germanie (Allemagne) du Nord-Ouest, ils pratiquaient la piraterie. Certains entreprirent au Vè siècle la colonisation du sud et du sud-est de l'ile de Bretagne (Grande-Bretagne aujourd'hui). D'autres, restés en Germanie, s'étendirent aux dépens de leurs voisins, leur territoire touchant les frontières du monde des Francs. La conquête de la Saxe fut entreprise par Charles martel, puis Pépin le Bref et achevée par Charlemagne qui lui imposa le christianisme au début du IXè siècle.

SCHISME D'ORIENT.                              (Au fil de l'eau)

En 1054.

Schisme qui sépara les Églises orthodoxes de l'Église catholique romaine en 1054. 

SCIPIONS.

Célèbre famille de la Rome antique. Elle se composa de nombreux généraux, épris de culture grecque et novateurs, qui s'opposèrent aux conservateurs, ralliés autour des Caton (famille de la Rome antique).

SCIPION ÉMILIEN.

Né v. -185, mort en -129.

Général et homme politique romain, dit aussi le Second Africain ou le Numantin. Fils de Paul Émile et petit-fils de Scipion l'Africain, il remporta d'importantes victoires militaires et se fit le défenseur de l'aristocratie romaine contre les Gracques. Nommé consul en -147 (sans avoir été Édile), il donna l'assaut décisif à Carthage lors de la troisième guerre Punique et fit raser la ville en -146. De nouveau consul en -134, il s'empara de Numance et pacifia l'Espagne. Adversaire des démocrates, il combattit les Gracques, précipitant ainsi la fin de la République romaine

SCIPION L'AFRICAIN.

Né v. -235, mort en -183.

Général et homme politique romain, célèbre par sa victoire de Zama en Afrique contre les Carthaginois qui mit fin à la deuxième guerre Punique et assura  en Espagne (en dépit des règles de la carrière des honneurs ou cursus honorum), Scipion réussit à chasser en quelques années les Carthaginois d'Espagne. Consul en -205, il décida de porter la guerre en Afrique. Aidé de l'armée numide du roi Masinissa, il remporta contre Hannibal la victoire décisive de Zuma en -202. Rentré à Rome, Scipion reçut les honneurs du triomphe et le surnom de l'Africain. Mais il refusa le consulat à vie car il s'était formé contre lui au Sénat un puissant parti de conservateurs (groupé autour de Caton l'Ancien) scandalisés de sa popularité et de sa trop rapide carrière. 

SCOPAS.

Né v. -420, mort en -330.

Scopas est un célèbre sculpteur et architecte grec, natif de Paros dans les Cyclades. Il a collaboré avec Praxitèle et réalisé une partie du Mausolée d'Halicarnasse.

SEIGNEURIE.

Au Moyen Age, terre soumise à l'autorité d'un seigneur, en général un chevalier, parfois un évêque ou un abbé. La seigneurie était un grand domaine comprenant des forêts, des landes, des prés, des labours et des vignes. Elle était divisée en deux parties : la réserve que le seigneur gardait pour son propre usage et les tenures des paysans. Le seigneur possédait de nombreux droits  issus du ban : droit de justice, droit de battre monnaie, péages, banalités, taxes sur les ventes dans les foires et les marchés mais aussi sur les ventes et la consommation de certaines denrées. Il percevait des impôts directs dont le plus important était la taille. Dès le XIIIè siècle, en raison des progrès de l'autorité royale, les seigneurs perdirent un grand nombre de leurs pouvoirs. Beaucoup de droits seigneuriaux, devenus symboliques pour l'essentiel, furent abolis le 4 août 1789.

SELDJOUKIDES.

Nom donné à la dynastie turque musulmane qui domina le Proche-Orient (Perse, Syrie, Asie Mineure) du XIè au XIIIè siècle. Ils formèrent un Empire qui atteignit son apogée avec Malik Chah dans la seconde moitié du XIè siècle.  Celui-ci fut ensuite divisé entre ses divers héritiers qui créèrent  des sultanats en perse, Syrie et Asie Mineure

SÉLEUCIDES.

Les Séleucides sont une dynastie hellénistique issue de Séleucos, l'un des diadoques d'Alexandre le Grand, qui constitue un empire syro-iranien formé de la majeure partie des territoires orientaux conquis par Alexandre, allant de la Syrie à l'Indus. Le cœur politique de l'empire se situe en Syrie antique. Les Séleucides règnent jusqu'au iie siècle av. J.-C. sur la Babylonie et la Mésopotamie, dans la continuité des Perses achéménides. Après avoir été Satrape de Babylone à l'issue des Guerres des diadoques en 312 av. J-C, Séleucos fonde la dynastie séleucide qui régna de 305 à 64 av. J.C.

SÉMITES.

Ensemble des peuples originaires du Proche-Orient et parlant des langues apparentées. Durant l'Antiquité, les Sémites s'infiltrèrent progressivement dans le croissant fertile et constituèrent à partir de 2000 av. J.-C. des États importants. Ce sont, en Mésopotamie, les Babyloniens et les Assyriens ; en Syrie et en Palestine, les Phéniciens et les Hébreux, enfin les Arabes. D'après la bible, ces peuples auraient un ancêtre commun, Sem, fils ainé de Noé

SÉNAT ROMAIN.

Dans la Rome antique, assemblée politique dominée au cours de IIè siècle av. J.-C. par la noblesse, elle représentait sous la République romaine la plus haute autorité de l'État. Composé au temps de la monarchie des chefs des grandes familles patriciennes, puis ouvert aux plébéiens (de la Plèbe) à la fin du Vè siècle av. J.-C., le sénat républicain comprenait jusqu'à Sylla 300 membres recrutés par les censeurs parmi les anciens magistrats dans l'ordre inverse du cursus honorum. Leur nombre fut doublé par Sylla. Á côté des magistrats renouvelés annuellement, il représentait l'autorité permanente et possédait de très grands pouvoirs. Il dirigeait la politique extèrieure de Rome, gérait les finances aidés des questeurs responsables devant lui. Il fixait les effectifs de l'armée et contrôlait l'action des généraux à qui il pouvait accorder les honneurs du triomphe. Il s'occupait de l'organisation et de l'administration des provinces. Il donnait enfin des avis auxquels se conformaient généralement les magistrats et les assemblées et surveillait la religion nationale. Ses membres jouissaient dans la société de toutes sortes de prérogatives et d'honneurs. Ils avaient droit à la tunique à bande pourpre large, à la toge prétexte et à la meilleures place dans les lieux publics, les théatres et au cirque. 

SÉNÉCHAL.

Un sénéchal est un officier au service d'un roi, prince ou seigneur temporel.

SEPTIME SÉVÈRE.                                      (Au fil de l'eau

Né en 146, Mort en 211.

Empereur romain d'Occident, fondateur de la dynastie des Sévères qui régna de 193 à 211.

SERF.

Au Moyen-Âge, paysan non libre appartenant à un seigneur dont il cultive une terre. Á la différence de l'esclave antique, le serf pouvait posséder des biens et son maître lui devait protection. Il ne pouvait cependant pas quitter sa terre, devenir prêtre sans l'accord du seigneur ni témoigner contre un homme libre. Ceux qui n'avaient pu se racheter ou s'enfuir étaient soumis à des taxes ou contraintes particulières (chevage, mainmorte, formariage), le serf étant "taillable et corvéable à merci". Le servage était héréditaire. Á partir du XIVè siècle, de plus en plus de serfs furent affranchis par leurs seigneurs.

SERVIUS TULLIUS.

Sixième roi légendaire de Rome et deuxième roi étrusque, il régna de -578 à -535. La tradition lui attribue de grandes réformes qui lui sont en réalité postérieures. Il divisa la cité en quatre régions. Il supprima les privilèges politiques liés à la naissance et répartit les citoyens selon leur fortune en créant cinq classes, chacune étant divisée en centuries pour faciliter l'organisation de l'armée.    

SIGEBERT 1er.                                      (Au fil de l'eau

Né en 535, Mort en 575.

Roi des Francs d'Austrasie de 561 à 575 de la dynastie des Mérovingiens.

SOCRATE.

Né en -470, Mort en -399.

Célèbre philosophe athénien, il s'est donné pour devoir de rechercher la vérité et de faire l'éducation morale de ses concitoyens. Dans les rues, les gymnases, les banquets, il discute et par d'habiles interrogations amène son interlocuteur à réfléchir par lui-même, sans préjugé. C'est la maïeutique ou "art d'accoucher les esprits". Son enseignement lui attira beaucoup d'ennemis. Accusé de corompre la jeunesse et d'impiété envers les dieux, il fut condamné par le tribunal de l'Héliée. Refusant par respect des lois de s"évader, il but un poison, la cigüe, tout en conversant, et mourut avec un calme exemplaire. Socrate n'a rien écrit. On le connaît grâce aux œuvres de ses disciples Platon et Xénophon.

SOLIMAN 1er LE MAGNIFIQUE.

Né v. 1495, Mort v. 1566.

Sultan ottoman de 1520 à 1566. Surnommé Le Magnifique par les Occidentaux, le Législateur par les Turcs. Soliman 1er fut le dernier des grands sultans ottomans. Entreprenant une politique de grandes conquêtes, il porta l'Empire à l'apogée de sa puissance et de son expension. À la tête d'une armée considérable, il chassa de l'île de Rhodes les Hospitaliers de Saint-Jean qui se réfugièrent à Malte. En Asie, il s'empara de vastes régions de la Perse et de l'Irak. En Europe, il prit Belgrad en 1521, battit les Hongrois à Mohacs en 1526 et, en s'emparant de Buda (Budepest), domina la quasi-totalité de la Hongrie. Rival d'un puissant souverain européen de l'époque, Charles Quint, il tenta de faire le siège de Vienne mais échoua en 1529. Habile diplomate, le sultan sut utiliser les divisions des rois chrétiens. C'est ainsi qu'il combattit les armées de Charles Quint à Nice et à Toulon aux côtés de François 1er. Soliman fut ainsi un grand organisateur et donna à l'Empire un code de lois. Protecteur des arts, il fit construire à Istanbul les mosquées Sehzade et Suleymaniye. 

SOLON. 

Né v. -640, Mort v. -558.

Célèbre législateur athénien. Ses réformes marquèrent une étape importante vers la démocratie athénienne. Il fit abolir les dettes des paysans et libéra ceux que leur endettement avait réduit en esclavage. Il répartit les citoyens en quatre classes selon leur fortune mais donna à tous les citoyens le droit de vote à l'Écclésia et autorisa leur participation au tribunal de l'Héliée

SOPHISTES.

Nom donné dans la grèce ancienne à des professeurs itinérants qui se faisaient payer très cher et qui enseignaient toutes les disciplines, en particulier la rhétorique (art de bien parler en public pour convaincre l'adversaire). Ils remirent en question les valeurs traditionnelles et leur apogée se situe au Vè siècle av. J.-C. Ils furent très critiqués par le philosophe Socrate. Les plus célèbres sophistes furent Protagoras, Gorgias, Critias et Prodicos.

SOPHOCLE.                                                       (Au fil de l'eau)

Né v. -496, Mort v. -406.

Grand poète tragique grec. De riche famille, ami d'Hérodote, de Périclès et de Phidias, il domina le théâtre athénien et fut de multiples fois couronné. On lui attribue près de 130 tragédies (il ne nous en reste que 7). Les plus célèbres sont Antigone, Œudipe roi et Électre. Dans ses pièces, les rapports entre les dieux et le hommes ont changés depuis Eschyle. Même si les dieux continuent à veiller, l'homme, par sa raison et sa volonté, est désormais maître de ses actes.

SOUNION (Le cap).

Le cap Sounion, souvent appelé cap Colonna avant le XXè siècle est situé à 45 kilomètres au sud-est d’Athènes, dans l’Attique. Il est surtout renommé pour les ruines d'un temple dédié à Poséidon. Il est classé parmi les parcs nationaux de Grèce.     

La première mention du cap dans la littérature antique remonte à l’Odyssée (III, 278), qui parle du « Sounion, le saint cap d'Athènes ». Les esclaves fugitifs, venant des mines du Laurion, s’y réfugient dès le VIIIè siècle av. J.-C. Le cap est fortifié en -413 pour protéger l’approvisionnement en blé d’Athènes.     

À quelques centaines de mètres du temple de Poséidon, se trouvent les ruines d'un sanctuaire dédié à Athéna, dont les ruines ont été réutilisées dès l'époque antique.

SPARTACUS. 

Né ve. -100, Mort en -71.

Chef d'esclaves révoltés contre Rome. Cette révolte fut la plus grave mais aussi la dernière des révoltes serviles. Berger Thrace, soldat déserteur de l'armée romaine repris et vendu comme esclave, Spartacus s'échappa d'une école de gladiateurs de Capoue en -73 avec 70 compagnons et appela aux armes les esclaves. Á la tête de plus de 100 000 hommes, il ravagea l'Italie et défit les unes après les autres les troupes romaines avant d'être vaincu par Crassus et tué dans la bataille. Près de 6 000 esclaves furent crucifiés le long de la via Appia en -71. Pompée, qui acheva de soumettre les derniers groupes d'esclaves révoltés, s'attribua tout le mérite de la victoire.

SPARTE.

Célèbre cité Dorienne de la Grèce antique au sud du Péloponnèse dans la plaine de Laconie traversée par le fleuve Eurotas. Puissante cité Oligarchique, elle fut la grande rivale d'Athènes. Habitée à l'époque Mycénienne par les Achéens, elle est dans Homère le royaume de Ménélas submergé par les Doriens. Sparte fut formée vers le milieu du IXè siècle av. J.-C. de la réunion de quatre villages Doriens. Elle conquit, au cours de guerres sanglantes, la riche Messénie, réduisant sa population en esclavage. Elle devint alors la plus vaste des cités grecques (environ 4 100 km²) et contrôla presque tout le Péloponnèse. Mais pour conserver sa puissance, la cité se ferma, indifférente à la vie artistique et intellectuelle, et se transforma en une immense caserne. Un législateur, Lycurgue, lui aurait donné ses institutions. La population était divisée en trois classes : les Égaux, petite minorité de citoyens voués à la vie militaire, les Périèques et les Hilotes. La cité était oligarchique car le pouvoir était détenu par un petit nombre. Deux rois héréditaires, chefs religieux et chefs de guerre, étaient à la tête de l'État. Mais c'étaient les Éphores et les Gérousia qui gouvernaient, l'assemblée du peuple ou Apella ne jouant presque aucun rôle. Sparte était à la fin du VIè siècle av. J.-C. la cité la plus puissante de Grèce. Après avoir participé aux guerres Médiques, elle s'éleva contre l'impérialisme d'Athènes qu'elle affronta victorieusement au cours de la guerre du Péloponnèse de -431 à -404. Alliée aux perses après la paix d'Andalcidas vers -386, elle retrouva son hégémonie en Grèce avant d'^tre éclipsée par Thèbes. La cité ne participa pas à la résistance grecque contre les Macédoniens de Philippe II. Soumise à Rome, puis dévastée par les invasions barbares, ses habitants l'abandonnèrent au Moyen Âge. Il ne reste aujourd'hui rien de Sparte, m^me pas une ruine.  

SPARTIATE (Éducation ou armée).

Elle fut l'affaire de la cité. Obligatoire et collective, elle consistait en un dressage très sévère ayant pour but la formation d'excellents soldats obéissants et dévoués à l'État. Les nouveau-nés mâles, faibles ou mal conformés, étaient impitoyablement éliminés. À partir de 7 ans, l'enfant était enlevé à sa famille et placé dans une sorte de caserne dans laquelle il s'entaînait aux exercices physiques où il devait manifester courage et endurance. On lui apprenait à obéir, se taire, s'exprimer brièvement et à respecter les vieillards, sagesse de la cité. Mais c'était entre 12 et 18 ans que commençait l'apprentissage le plus dur. Vêtu par tous les temps d'une simple tunique, couchant sans couverture, las adolescents apprenaient à se battre férocement. Fouettés sans raison, privés de nourriture suffisante, ils étaient encouragés à voler avec adresse. On leur enseignait à ne jamais se plaindre, ni reculer au combat, à préférer la mort plutôt que la défaite ou la captivité. À 20 ans, ils appartenaient à l'armée régulière mais devaient encore passer dix ans dans une caserne. C'est seulement à 30 ans qu'ils pouvaient se marier, avoir une maison mais ils étaient toujours obligés de prendre quotidiennement leur repas en commun. Vétus de rouge pour que les blessures ne se voient pas, alignés au coude à coude en phalanges compactes, les hoplites spartiates ont été longtemps une force redoutable.  

SPHACTÉRIE (Bataille de).                           (Au fil de l'eau)

Petite île grecque de la Mer Ionienne près de la côte du Péloponnèse. Elle fut rendue célèbre par la victoire des Athéniens contre les Spartiates en -425 au cours de la guerre du Péloponnèse.

STOÏCISME.

Doctrine philosophique créée par un philosophe grec, Zénon, vers 300 av. J.-C. Le stoïcisme enseignait qu'on ne pouvait atteindre le bohneur que dans la vertu et que celle-ci ne s'obtenait qu'en dominant les passions qui font de l'homme un esclave. La vertu consistait donc à accepter l'ordre des choses. Aujourd'hui, l'on dit d'une personne qu'elle est stoïque lorsqu'elle manifeste une grande fermeté d'âme devant la souffrance ou les malheurs.

STRATÈGE.

Dans la Grèce antique, magistrat le plus important d'Athènes. Chef des armées et dirigeant politique de la cité, il est élu par l'Ecclésia, l'assemblée du peuple.

SUÈVES.

Les Suèves sont un vaste groupe de populations germaniques, mentionnés pour la première fois par César dans le cadre de la guerre contre Arioviste (chef des Suèves) en 58 avant J.-C. Ils participent aux Grandes invasions de la fin de l'Empire romain et laissent de nombreuses empreintes géohistoriques. Suivant les Vandales, une partie d'entre eux traverse la Gaule jusqu'en Espagne et fonde un royaume dans l'actuelle Galice qui perdure de 410 à 584. 

SUFFRAGANT.

Personne qui a droit de suffrage dans une assemblée.

Se dit d’un évêque en dépendance canonique d’un archevêque, se dit également d’un ministre protestant qui assiste un pasteur

SUGER.                                                        (Au fil de l'eau)

Né en 1081, Mort en 1115.

Moine français. Conseiller des rois de France Louis VI et Louis VII et abbé de Saint-Denis, il fut un grand défenseur de l'autorité monarchique. Élevé par les moines de l'abbaye de Saint-Denis en compagnie du futur Louis VI, il assura la régence lors du départ de Louis VII pour la deuxième croisde de 1147 à 1149. Il fit reconstruire l'abbaye de Saint-Denis en 1144, premier grand monument de l'art gothique et écrivit en latin plusieurs ouvrages, notamment une Histoire de louis le Gros.

SUNNA.

Ensemble des obligations traditionnelles imposées aux musulmans (islam) et tirées des actes et paroles de Mahomet. Certaines obligations sont purement religieuses mais d'autres concernent la justice, la famille, le calendrier ou l'alimentation. La Sunna est contenue dans les hadith, récits relatifs à la vie du prophète. Elle est considérée par les croyants comme le complément du Coran.

SUZERAIN.

Dans la hiérarchie féodo-vassalique, le suzerain est le seigneur d'un seigneur au second degré ou plus : il a concédé un fief à un vassal, qui lui-même, comme un seigneur, a concédé un fief à un arrière-vassal. Il est donc le suzerain de cet arrière-vassal et le seigeur du vassal.

SYLLA. 

Né en -138, Mort en -78.

Général et homme politique romain. Il s'opposa farouchement au parti populaire soutenu par les partisans de Marius et s'attacha à rétablir l'autorité du Sénat mise à mal pendant la période gracchienne. Patricien sans grande fortune, épris d'hellénisme (étude de la civilisation grecque ancienne), de littérature et d'art, Sylla vint tardivement à la politique. Légat de Marius en Afrique, il réussit à se faire livrer le redoutable Jugurtha en 105 av. J.-C., ce qui attira l'attention sur lui mais lui valut la jalousie de Marius. Consul en 88 av. J.-C., il mit fin à la guerre sociale et reçut du Sénat un imperium proconsulaire pour combattre Mithridate, roi du Pont. Mais, dépossédé de son commandement par Marius, Sylla marcha sur Rome à la tête de son armée, provoquant la fuite de Marius. Après avoir vaincu Mithridate en Grèce et en Asie Mineure, il écrasa les partisans de Marius et se rendit maître de Rome en 82 av. où il dressa la liste de proscriptions (citoyens mis hors la loi : n'importe qui avait le droit de les tuer, leur tête était exposée sur le Forum, leur cadavre privé de sépulture et  leurs biens étaient confisqués ou vendus). Élu dictateur sans limite de durée, innovation dans la République, il se fit donner le titre de Félix "heureux".

SYNAGOGUE.

1) Lieu de réunion et de prière pour les juifs dirigé par un rabbin.

2) Dans l'Antiquité, après la destruction du Temple de Salomon (en 70 ap. J.-C.) et la dispersion des juifs, édifice qui servait à une communauté juive de lieu de prière et de réunion mais aussi de centre d'enseignement religieux.

SYROS (Île de).

Syros (parfois également Syra) est une île des Cyclades. Sa superficie est de 86 km². Sa ville principale est Ermoúpoli. 

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