HISTOIRE AU FIL DE L'EAU
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CANON DE LA MÉDECINE ou QANUN.       

Ouvrage du philosophe Iranien Avicenne.

 

Le Kitab Al Qanûn fi Al-Tibb (Le Livre de la Loi concernant la médecine), connu plus simplement en Occident sous le nom de Qanûn (prononcé Qaanoune) ou Canon, est un ouvrage encyclopédique de médecine médiévale rédigé en arabe par Avicenne médecin et scientifique iranien au xe siècle. Cet ouvrage est considéré comme l'un des plus importants ouvrages écrits en médecine. Il servira de livre de base de l'enseignement de la médecine en Europe jusqu'au XVIIè siècle.

 

Contenu du Qanûn :

Le Quanûn est divisé en cinq livres homogènes, totalisant environ un million de mots. Ces livres se divisent en funûn ou fen (chapitres), tractatus, summa, et caput.

 

Livre I :

Ce livre appelé al-kulliyat contient des généralités sur l'anatomie du corps humain, la santé, la maladie ainsi que sur les traitements généraux, le style de vie à adopter, le régime alimentaire...

 

Livre II :

Ce livre traite de la pharmacologie des médicaments simples, minéraux, végétaux et animaux. On peut y trouver environ 800 monographies. Ce livre contient en outre la description de méthodes d'analyse qui sont habituellement considérées comme de la science "moderne".

 

Livre III :

Ce livre traite des pathologies, qui sont regroupées par organes et/ou systèmes.

 

Livre IV :

Ce livre contient le traité sur les fièvres, suivi du traité sur les symptômes, diagnostics et pronostics, la petite chirurgie, les tumeurs, blessures, fractures, morsures ainsi qu'une partie traitant des poisons.

 

Livre V :

Il est nommé Aqrabadin, c’est-à-dire pharmacopée. Il traite des médicaments composés, pommades, onguents, suppositoires, cataplasmes, sirops.... On y trouve environ 600 formules réparties en deux volumes.

CONSTITUTION D'ATHÈNES.                        (œuvre complète)

Ouvrage du philosophe grec Aristote.

 

La Constitution des Athéniens est une œuvre antique attribuée à Aristote et ses élèves, décrivant le régime politique dans l'Athènes antique. Elle aurait été rédigée entre le milieu des années -330 et la fin de l'année 322 av. J.-C.

Le texte est issu d'un papyrus trouvé en 1879 en Égypte, dans la région d'Hermopoulis. Acheté par le Musée égyptien de Berlin, puis par le British Museum en 1889, le texte, de piètre allure mais bien conservé, fut immédiatement attribué à Aristote. Certains auteurs antiques, dont Diogène Laërce, témoignent en effet que le philosophe fit rédiger une monographie par ses élèves décrivant 158 constitutions de cités grecques, parmi lesquelles une Constitution des Athéniens. Le texte fut édité pour la première fois en 1891 par Frederic G. Kenyon. Peu de temps après naquit une polémique sur la paternité de l'œuvre, polémique qui à l'heure actuelle n'est toujours pas apaisée. Si, pour la plupart des commentateurs, l'œuvre est d'Aristote, pour d'autres, elle relève d'un travail collectif, d'usage au sein de l'école péripatéticienne.

Le texte est composé de deux parties. La première (du chapitre I au chapitre XLI) constitue un récit des différentes évolutions de la constitution des Athéniens, du procès des Alcméonides jusqu'en 403 av. J.-C. La seconde décrit les institutions de la cité : d'abord les conditions d'accès à la citoyenneté, puis la Boulè, les magistratures et enfin les tribunaux.

CRITIAS.

Dialogue du philosophe grec Platon.

 

Tout comme dans La République et le Ménéxène, Platon montre dans ce dialogue une hostilité pour la représentation anthropomorphique qui accepte la querelle entre les dieux. Dans la logique du mythe entamée dans le Timée, dont le Critias est le dialogue qui suit dans la chronologie, les invités de Socrate prolongent l’histoire ancienne, 9000ans avant leur époque.

 

Dans le Critias, Platon apporte des précisions sur l’organisation du royaume de l’Atlantide. En outre, il précise que les Égyptiens ont été les premiers à écrire cette histoire. Que celle-ci soit passée en Grèce n’a rien d'étonnant : il y avait des relations constantes entre les deux riverains de la Méditerranée.

 

Selon Critias :

« Les dieux divisèrent, par tirage au sort, toute la terre en lots, plus grands ici, plus petits ailleurs. Poséidon (dieu de la mer) installa, en certain lieu de cette île, les enfants qu'il avait engendrés d'une femme mortelle (…) sur une montagne habitait alors un des hommes qui, dans ce pays-là, étaient à l'origine nés de la terre. Son nom était Événor, et il vivait avec une femme, Leucippe. Ils donnèrent naissance à une fille unique, Clitô (…) Poséidon la désira et s’unit à elle. Or, la hauteur sur laquelle elle vivait, le dieu la fortifia et l'isola en cercle. À cet effet, il fit des enceintes de mer et de terre, petites et grandes (…) Poséidon embellit l'île, il fit jaillir deux sources d’eau, l’une chaude, l’autre froide, et fit pousser sur la terre des plantes nourricières de toute sorte. Là, il engendra et éleva cinq générations d'enfants mâles et jumeaux. Il divisa l'île Atlantide en dix parties. L’aîné devint roi, au-dessus de tous les autres. Il fit de ceux-ci des princes vassaux (…) À tous, il imposa des noms : le plus ancien, le roi, reçut le nom qui a servi à désigner toute cette île et la mer qu'on appelle Atlantique, parce que le nom du premier roi fut Atlas. »

 

Suit alors la description matérielle du royaume :

« Les rois avaient des richesses en telle abondance que jamais sans doute avant eux nulle maison royale n'en posséda de semblables et que nulle n'en possédera aisément de telles à l'avenir. L'île leur fournissait tous les métaux durs ou malléables (vraisemblablement le plomb et l'étain) que l’on peut extraire des mines. En premier lieu, celui dont nous ne connaissons plus que le nom, l’orichalque (l'airain, ou cuivre pur) ; c'était le plus précieux, après l'or, des métaux qui existaient en ce temps-là. L'île fournissait avec prodigalité tout ce que la forêt peut donner de matériaux propres au travail des charpentiers. De même, elle nourrissait en suffisance tous les animaux domestiques ou sauvages. Elle donnait encore et les fruits cultivés, et les graines qui ont été faites pour nous nourrir et dont nous tirons les farines. Ainsi, recueillant sur leur sol toutes ces richesses, les habitants de l'Atlantide construisirent les temples, les palais des rois, les ports. »

 

Puis, comme toujours, après la splendeur survient la décadence :

« Pendant de nombreuses générations, les rois écoutèrent les lois et demeurèrent attachés au principe divin auquel ils étaient apparentés, mais quand l'élément divin vint à diminuer en eux, par l'effet du croisement avec de nombreux mortels. Ils tombèrent dans l’indécence... » 

 

Le Critias s'arrête là. Soit Platon n'écrivit jamais la suite, dans laquelle il devait détailler la guerre des Athéniens contre les Atlantes, soit celle-ci s'est perdue. Le même doute subsiste quant à l'existence du troisième dialogue, l'Hermocrate, qui devrait en toute logique compléter le triptyque.

CRITON.

Ouvrage du philosophe grec Platon.

 

Criton est un dialogue de Platon, à la tonalité éthique. Cette œuvre est une conversation entre Socrate et son disciple Criton, ayant pour sujet le devoir. Criton essaie de convaincre Socrate de s'échapper de la prison où il attend la mort après sa condamnation, rapportée dans l’Apologie de Socrate. Socrate refuse, imaginant ce que lui diraient les lois, sans qui il ne serait rien, s'il les violait en s'échappant. Il conclut que l'évasion constituerait une ingratitude envers les lois qui ont fait se rencontrer ses parents, qui l'ont éduqué et l'ont façonné tel qu'il est. Ce texte est très révélateur de l'importance de l'existence de lois et de la "cité de droit" pour les Athéniens de l'époque classique.             

La CYROPÉDIE.                                                (l'œuvre)

Œuvre de Xénophon écrit vers -400.

 

La Cyropédie est une « biographie en partie fictive » du souverain perse Cyrus II, rédigée au IVè siècle av. J.-C. par l'Athénien Xénophon.

Aulu-Gelle rapporte dans ses Nuits Attiques que les deux premiers Livres de La République de Platon furent d’abord édités seuls et que Xénophon y opposa la Cyropédie. La Cyropédie a été imitée au Moyen Âge comme modèle du genre miroirs des princes. Elle a influencé Machiavel, qui rejetait cependant le modèle médiéval. La Cyropédie, comme Le Prince n'était pas toutefois nécessairement destinée à décrire le gouvernant idéal. En substance, la Cyropédie décrit « l’éducation du dirigeant idéal, entrainé pour gouverner ses sujets admiratifs et consentants comme un despote bienveillant ».

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