- 58
LA GUERRE DES GAULES
Nom donné à la conquête de la Gaule par les Romains dirigés par Jules César de -58 à -51. Nommé proconsul de la Gaule cisalpine -Italie du Nord) et de la «Provincia» (la Narbonnaise), César, voulant acquérir une gloire militaire supérieure à celle de son rival, Pompée, décida d'entreprendre la conquête de la Gaule. Appelé par les Éduens, alliés de Rome et menacés par les Helvètes, César intervint et obligea les Helvètes à regagner leur pays en -58. Puis, établissant ses légions en Gaule, il conquit peu à peu le pays, soumettant les Belges, les Vénètes d'Armorique, l'Aquitaine, franchissant même le Rhin et la Manche. Attaqué par les Éburons, établis en Gaule Belgique, il invita tous les peuples de la Gaule et les Germains à mettre au pillage leur pays. Croyant s'être ainsi assuré la complicité des Gaulois et avoir pacifié le pays, César rentra en Italie; mais pendant son absence, Vercingétorix organisa en -52 un soulèvement général de la Gaule. D'abord vainqueur à Gergovie, il fut assiégé puis vaincu à Alésia. En -51, la gaule était définitivement soumise.
CÉSAR provoque le Guerre
Les Helvètes qui vivent sur le territoire qu’occupe aujourd’hui la Suisse en ont assez de leurs conditions de vie. Ils trouvent que le climat est trop rude et que la culture n’est pas facile. Alors, leur roi, Orgétorix, qui est allé en vacances dans la région de Saintes, leur propose de tout abandonner pour rejoindre les belles plages de Royan. Le peuple Helvètes accepte et pendant deux ans ils construisent des milliers de chariots et ils accumulent un important ravitaillement pour la route. Le départ est fixé au printemps de la troisième année mais Orgétorix meurt. Il est trop tard pour reculer et pour que personne ne soit tenté de rester, ils brulent leurs 400 villages. Les Helvètes partent, ils se rassemblent près du Rhône qu’ils souhaitent traverser mais cette zone se trouvant sur le territoire Romain il faut demander l’autorisation au gouverneur de la Gaule transalpine, un nommé Jules César. A Rome, Jules César a besoin d’une campagne militaire et de butin pour s’imposer sur la scène politique. Le sénat le nomme proconsul de la Gaule Transalpine et le charge de défendre le nord de l’Italie. Les ambassadeurs Helvètes lui demandant la permission de traverser cette province, il refuse en leur contraignant ainsi de passer par le territoire des Eduens qui, affolés demandent de l’aide à Rome. César tient une raison légitime de faire la guerre et le sénat lui en confit la direction. Il ordonne de charger les 350000 Helvètes à Bibracte, la capitale des Eduens. C’est un horrible carnage, César n’épargne personne.
- 57
Les VÉNETES vaincus
Après avoir vaincu les Helvètes en -58, César fait la connaissance des Vénètes qui se révoltent. Ils refusent de livrer du blé pour nourrir les troupes Romaines. Alors, les galères Romaine se dirigent vers le golfe du Morbihan. Au début de la bataille, les lourds bateaux des Vénètes bénéficient d’un vent qui souffle fort, ils parviennent à mettre en difficulté les galères Romaines. Mais le vent tombe. Des galères, surgissent des soldats Romains qui vainquent les récalcitrants. Le sénat Vénète est mis à mort tout entier, 50000 Vénètes sont vendus comme esclaves.
- 54
La soumission de la Gaule
En -55, César franchit le Rhin pour faire cesser les incursions des Germains en Gaule, en -54 il débarque sur l’ile de Bretagne et les Bretons demandent la paix. Tous ceux qui osent résister, notamment les Eburons, sont massacrés. César dit vouloir anéantir leur race et même leurs noms.
A cette date, César a soumis l’essentiel de la Gaule.
- 52
La RÉBELLION
VERCINGETORIX a servi parmi les soldats Romains et a reçu le titre de « Ami du chef Romain ». Il se brouille avec son oncle et se met à recruter une troupe parmi les va-nu-pieds et les canailles. A la suite de l’exécution par César d’un chef Gaulois, Vercingétorix s’enflamme et appelle à la rébellion. Il est alors nommé roi des Arvernes et même roi de la Gaule révoltée. Si la puissance Romaine est acceptée par une majorité de peuples Gaulois, la rébellion couve dans le centre et le nord de la Gaulle. La révolte culmine en -52 quand la plupart des peuples du centre de la Gaule se rallient à lui. Tous les peuples Gaulois lui envoient des cavaliers, les citoyens Romains sont massacrés. Il met en œuvre une tactique radicale ; LA TERRE BRULEE. C’est le seul recours des Gaulois face aux légions Romaines. Cette tactique consiste à empêcher l’ennemi de s’approvisionner sur le territoire qu’il occupe en incendiant les villages, les récoltes et les fourrages. Les Romains sont alors affamés, les chevaux affaiblis et la panique commence à gagner les Romains. Les légions se dirigent vers Avaricum (Bourges), Vercingétorix qui les a devancés demande aux habitants (les bituriges) de bruler leur ville. Ils refusent. Le siège de la ville commence, et en un mois, les légions percent les défenses des Bituriges. Toute la population est massacrée.
La Bataille de GERGOVIE
Le siège de Gergovie, ayant débuté le 28 novembre -52, est une des batailles principales de la Guerre des Gaules.
VERCINGETORIX se réfugie à GERGOVIE, sa ville natale. En mai, César met le siège devant cette place forte. Il peut compter sur les Eduens qui avaient failli se rallier à Vercingétorix. César lançant le gros de ses troupes contre l’oppidum Gaulois, il est repoussé par les forces Gauloises. Les Eduens quittent alors les troupes Romaines pour rejoindre les Gaulois. César est repoussé et abandonne la partie. Aussitôt, Vercingétorix rassemble 15000 cavaliers et se décide à pratiquer de nouveau la tactique de la terre brulée.
Le siège d'ALÉSIA
Malgré sa victoire à Gergovie, Vercingétorix se réfugie dans la place forte d’Alésia.
Il commet l’erreur de laisser César l’enfermer dans une double ligne de fortification de 15 Kms de circonférence, érigée en moins de 5 semaines par les légionnaires Romains. Au bout d’un long mois de siège, Vercingétorix se rend, sans doute contraint par ses guerriers affamés. Enchainé il est trainé dans Rome lors du triomphe organisé par César et meurt étranglé en prison en -46. César octroie un traité qui garantit leur autonomie et donne la citoyenneté Romaine à certains de leurs chef.